À seulement 18 ans, Mariam Eniola Bolaji est entrée dans l’histoire en devenant la première Africaine à décrocher une médaille en badminton aux Jeux Paralympiques. Cet exploit, qui reste encore à être accompli par un compétiteur africain aux Jeux Olympiques, marque un tournant dans l’histoire du sport sur le continent.
Une Médaille de Bronze Historique
Bolaji a remporté la médaille de bronze dans la catégorie féminine SL3 de Para-badminton, une discipline réservée aux athlètes ayant des handicaps physiques. Ce succès a surpris et impressionné de nombreux fans, qui voient en elle une sportive prometteuse avec un avenir brillant. Son parcours remarquable dans un sport où l’Afrique a souvent été sous-représentée met en lumière la montée en puissance des athlètes paralympiques africains sur la scène internationale.
Un Handicap Défié par la Détermination
Mariam Eniola Bolaji a surmonté des défis considérables tout au long de son parcours. Après un accident de voiture durant son enfance, elle a perdu une partie de la mobilité de sa jambe gauche. Ce handicap, loin de la décourager, a renforcé sa détermination à réussir dans le badminton. Sa ténacité et son engagement dans ce sport lui ont permis d’atteindre ce résultat impressionnant, inspirant d’autres jeunes athlètes handicapés à suivre ses traces.
En dépit de son succès, Bolaji a également connu des moments difficiles. Son ancien entraîneur, Bello Rafiu Oyebanji, est décédé dans un accident de voiture en 2021. Lors de son interview avec BBC Afrique, Bolaji a tenu à dédier sa médaille à son coach disparu, soulignant l’importance de son soutien dans son parcours. Selon elle, son entraîneur était une figure clé dans sa progression, et sa mémoire reste une source de motivation.
Le parcours de Mariam Eniola Bolaji met en lumière le potentiel souvent négligé des athlètes paralympiques africains. Sa victoire n’est pas seulement un accomplissement personnel, mais aussi un symbole d’espoir et d’inspiration pour les jeunes générations à travers l’Afrique.